essais contrôlés aléatoires
La pensée scientifique fait face aux mêmes obstacles que la pensée critique et logique en général. La science a développé des réponses institutionnelles et structurelles a bien de ces obstacles. La pratique scientifique inclue les process particuliers et méthodes conçuent pour enlever au moins les obstacles les plus communs et sérieux à la bonne pensée critique et logique des scientifiques. La plus puissante de ces réponses institutionnelles sont peut-être les essais contrôlés aléatoires.
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La science est une pratique dirigée par la vérité. Son but est d’arriver à des croyances vraies sur le monde naturel (Its point is to arrive at true beliefs about the natural world). Une fois que l’on sait ça, on peut voir pourquoi la pensée scientique, logique et critique sont complémentaires les unes des autres. Comme on l’a dit, la pensée scientifique est un sous-ensemble de la pensée critique et logique. Et la pensée scientifique fait donc en général face aux même obstacles que la pensée critique et logique.
La science a développé des réponses institutionnelles et structurelles à nombre de ces obstacles.,La pratique scientifique, c’est de ça qu’il s’agit, inclue des procédés particuliers et des méthodes conçues spécifiquement pour supprimer l’influence d’au moins les obstacles les plus communs et sérieux à une bonne pensée critique et logique des scientifiques.
La plus puissance de ces réponses institutionnelles est peut-être les essais contrôlés aléatoires.
Les essais contrôlés aléatoires assignent des sujets dans des groupes expérimentaux et de contrôles (ou groupes témoins) (experimental and control groups).
Pour simplifier, on va supposer qu’il y a juste deux groupes, mais il peut y en avoir plus. Les deux groupes sont aussi similaires que possibles. Et lors de l’essai, les sujets sont traités de manière similaire, sauf pour le traitement ou l’intervention que l’on étudie. Dans un test simple le groupe expérimental reçoit l’intervention, mais pas le groupe témoin. L’idée bien entenu, est que, s’il y a une différence entre les deux groupes, cela peut être attribué au traitement ou à l’intervention étant donné que tout le reste est fait pour être égal dans les deux groupes.
Le but premier des essais contrôlés aléatoire est de tester si une intervention fonctionne en comparant à des conditions contrôlées, habituellement pas d’intervention ou une intervention alternative. Les essais cpntrôlés aléatoires sont donc fortement focalisés sur les intérêts centraux de la science. Ils permettent aux scientifiques d’avoir confiance dans le fait que c’est leur intervention qui a fait la différence, et non une propriété de la population d’étude qui porterait à confusion (confounding property of the study populations). Mais cela est aussi directement pertinent concernant nos préoccupations relatives à une bonne pensée critique et logique. L’aléatoire diminue l’influence des facteurs de confusion (confounding factors). Mais il évite aussi que les chercheurs n’influent sur les résultats, par exemple en sélectionnant pour le groupe expérimental des patients plus à même de répondre au traitement.
Mais pourquoi feraient-ils cela ? Eh bien il y a une réponse évidente; si les chercheurs travaillent pour un groupe pharmaceutique qui a des intérêts financiers qui dépendent de l’étude. Dans d’autres cas, un chercheur peut avoir passé sa vie à la recherche d’un traitement. Il peut vraiment espérer que son traitement va marcher et être tenté de donner le traitement aux patients les moins atteints ou présentant un facteur permettant d’espérer un plus grand taux de succès. Nous avons déjà vu que nombreux des biais possibles opèrent au niveau du subconscient.
Même des chercheurs cherchant à bien faire peuvent être amené à disposer des patients afin qu’il ne forment pas une base uniforme, qui divise la population d’étude aléatoire entre les groupes expérimentaux et de contrôle. Le même type d’influence peut corrompre la sélection et influencer l’interprétation des résultats. De nombreux essais sont menés en aveugle. Dans un essai en aveugle, les personnes qui regardent les résultats ne savent pas si le sujet se trouve dans le groupe d’expérimentation ou le groupe de contrôle. Ils ne sont donc pas influencés par des idées préconçues. Souvenez vous des problèmes du au biais de confirmation et du cas des empreintes digitales (4.2 : contre-exemples). Ces problèmes ne sont pas confinés aux chercheurs et docteurs. Les sujets aussi sont sujets à ces obstacles.
Le bais de rappel (recall bias) influence la manière dont le participant rapportent des histoires et symptômes passés. Si quelqu’un sait qu’il est dans un groupe placebo qui ne reçoit aucun traitement, il pourrait exagérer les symptômes non-traités. Ils remarqueraient ces symptôles d’une manière qu’ils ne feraient pas s’ils ne savaient pas s’ils ignoaient être dan sle groupe expérimental ou de contrôle. On gère ces problèmes en général en faisant des tests en double aveugle, de façon à ce que ni les participants ni les chercheurs ne sachent dans quel groupe se trouve tel sujet. Et parce qu’il existe d’autres obstacles à une pensée scientifique efficace, il y a d’autres réponses méthodologiques conçues pour s’assurer que la science soit dans son entièreté dirigées par la vérité.
Avant les essais contrôlés aléatoires, par exemple, il peut y avoir des initiatives pour que les personnes qui s’engage dans l’essai soient représentative de la population dans son ensemble. Si les participant sont recrutés parmi une population d’étudiants, par exemple, ils pourraient former un ensemble plus jeune que la moyenne. Cela pourrait ne pas vous informer sur la portée de votre intervention sur une population plus générale. Et cela pourrait avoir des implications sur la possibilité de généraliser de vos résultats.