Résumé : biais qui fait que l’on est plus a même à choisir une option formulée de manière positive que la même formulée de manière négative.
Si l’on pense bien, on peut supposer que si l’on est amené à faire un choix particulier à une occasion, on fera le même avec les mêmes options, dans les mêmes circonstances lors d’une autre occasion.
Mais l’on sait que l’on ne fait pas toujours cela. Et une raison commune est ce que l’on appelle l’effet de formulation. L’effet de formulation peut nous faire répondre différemment dans des circonstances identiques en changeant la formulation des circonstances, en focalisant notre attention sur des aspects particuliers de la situation.
exemple :
- Je me doute que vous devez être préoccupé par ce diagnostique, et je sais que les options de traitement ne sont pas des plus plaisantes. Mais je peux vous proposer un nouveau médicament. Toutefois, je dois admettre qu’il ne marche que dans 50% des cas.
- Je me doute que vous devez être préoccupé par ce diagnostique. Mais nous avons fait de fantastiques progrès dans ce domaine, et je peux vous proposer un nouveau médicamentqui a guéri 50% des cas.
bien que l’efficacité annoncé de ce médicament soit la même, la recherche montre que les gens sont trompés par ce changement de description.
Nous sommes plus à même de choisir une option décrite en des termes élogieux que de manière négative, même si elles sont les mêmes.
autre exemple : un pays se prépare à une épidémie dont on estime qu’elle va tuer 600 personnes.
Hypothèse 1, deux programmes : * A. résultat attendu : 200 personnes sauvées * B. résultat attendu : 1/3 de chance de sauver 600 personnes, 2/3 de chance que personne ne soit sauvé
Hypothèse 2, deux programmes :
- C. résultat attendu : 400 personnes meurent
- D. résultat attendu : 1/3 de chance que personne ne meurt, 2/3 de chance que 600 personnes meurent.
Lorsque deux psychologues, Tversky and Kahneman, font cette expérience, 72% préfèrent B à A, et 78% préfèrent D à C.
Mais si l’on revient sur les propositions, A et C sont sain ou correct deux manières d’exprimer différemment (de manière positive ou négative) la même proposition, tout comme B et D.
Nouvel exemple, 40 personne sont interrogé sur les migraines, et une question clé est formulée différemment.
- Avez-vous souvent des migraines ? Si oui, à quelle fréquence ?
- Avez-vous occasionnellement des migraines ? Si oui, à quelle fréquence ?
Vous pouvez probablement vous douter de ce qui va se passer.
Si vous demandez aux gens s’ils ont souvent des migraines, ils peuvent penser a davantage d’occasions lors desquelles ils ont eu des migraines que si vous leur demander s’ils en on eu occasionnellement. Les personnes qui ont eu la première question rapportent une moyenne de 2.2 migraines par semaine, et ceux qui ont la question B 0.7. Les mots fréquemment et occasionnellement cadrent différemment la question, amenant les personnes à rapporter la même expérience différemment.