arguments déductifs vs arguments inductifs
Tous les arguments ne sont pas fournis avec la même intention. De temps en temps un argument est donné pour prouver que quelque chose est définitivement le cas; dans d’autres cas ils sont donnés pour montrer que quelque chose est certainement ou très certainement vrai, tout en laissant ouverte la possibilité que la conclusion soit, improbablement, fausse.
Avant de pouvoir dire si les prémisses d’un argument fournissent un support approprié à la conclusion, vous devez décider quels standards utiliser dans votre évaluation, et cela dépend de si vous avez un argument du premier ou du second type. Le sujet pour cette section est la distinction entre les deux types, et on l’exprimera comme la différence entre arguments déductifs et inductifs.
Souvenez-vous que les arguments sont des groupes de propositions dont certaines, les prémisses, offre un support à d’autres, les conclusion. l y a deux types de support que les prémisses peuvent donner à une conclusion : déductifs et inductifs. Lorsque les prémisses d’une argument supportent la conclusion déductivement, on peu dire que les conclusions suivient déductivement les prémisses. Le support déductif est le plus fort support que les prémisses peuvent donner à une conclusion. Lorsque les prémisses d’un argument soutiennent la conclusion d’un argument à un niveau significatif, mais pas déductivement, on dit qu’elles le supporte de manière non-déductive. Dans ces cas, l’argument est inductif.
Si vous voulez, vous pouvez penser à des arguments déductifs fonctionnels comme fournissant un support décisif, final aux conclusions, supposant que leur prémisses sont vraies, tandis qu’un argument déductif fonctionnel donne un support probable, mais non décisif/final, à la conclusion.
Commençons avec un argument déductif :
Définition : Un argument déductif est un argument pour lequel les prémisse sont offertes pour fournir un support logique final (decisive) pour sa conclusion.
Si un argument déductif réussi à fournir un support final pour sa conclusion, il serait absurde que les prémisses soient vraies et la conclusion fausse. Le type de support attendu des arguments déductifs est infaillible, inévitable, nécéssaire, “bomb-proof”…
Il y a des phraes que les gens peuvent utiliser dans un argument pour indiquer qu’ils sont déductifs.
Indicateurs d’argument déductif |
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Il s’ensuit nécéssairement que (it necessarily follows that …) |
Il s’ensuit logiquement que (it logically follows that …) |
Il s’ensuit obligatoirement, nécéssaireent, ou certainement que (it absolutely, necessarily, or certainly follows that …) |
Voici quelques exemples d’arguments déductifs :
toutes les sorcières sont des veuves. Il s’ensuit nécéssairement que chaque sorcière est une femme.
Il est bon de lire la bible autant de jours de votre vie que possible. Donc n’importe quel jour est une bonne journée pour commencer à lire la bible chaque jour.
Le nombre de poussins dans l’enclos est inférieur à 10. Le nombre de poussins dans l’enclos est supérieur à 6. Ce n’est pas 7, ce n’est pas 9. Le nombre de poussins est un nombre entier, car vous ne pouvez pas vraiment avoir une moitié de poussin dans l’enclos. Il est certain, donc, que le nombre de poussins dans l’enclos est 8.
Un bon exemple historique de raisonnement déductif remonte à Euclide. Euclide est l’auteur de “Les Éléments”, treize livres rassemblants ce que les grecs savaient en géométrie. En partant d’une liste de postulats — comme les prémisses d’un argument — Euclide montre comment prouver d’importants théorèmes, comme le fameux théoème de Pythagore : le carré de l’hypothénuse d’une triangle rectangle est égale à la somme des carrés des deux autres côtés (vous devez vous souvenir de cette équation : c² =a² +b² )
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/26/Illustration_to_Euclid%27s_proof_of_the_Pythagorean_theorem.svg
La manière avec laquelle Euclide à prouvé le théorème de Pythagore était un très bon exemple de raisonnement déductif. Euclide argumenta d’une telle manière que si tous ses postulats étaient vrais, alors le théorème de pythagore devait être vrai, sans doute possible. Si vous changiez les postulats alors le théorème de Pythagore pouvait ne plus se vérifier. Meis cela ne change pas le fait que l’argument d’Euclide, avec ses 5 postulats, ou prémisses, offre au théorème de Pythagore un support définitif à sa conclusion. Euclide appliquait le raisonnement déductif à la géométrie.
De nombreux philosophes et scientifiques ont au cours des siècles tenté d’imiter le style de raisonnement d’Euclide en fournissant des arguments déductifs appuyant leurs vues. Cependant, un tel standrad d’argument ne peut pas toujours être obtenu avec succès. Et c’est là que les arguments inductifs entrent en jeu.
Définition : un argument inductif est un argument pour lequel les prémisses sont données pour fournir des éléments probables - mais non définitifs - pour appuyer les conclusions.
Dans un bon argument inductif, si les prémisses sont toutes vraies, vous devriez normalement vous attendre à ce que la conclusion soit vraie, bien que vous puissiez accepter qu’elle puisse aussi être fausse.
Si vous préférez, pensez aux arguments inductifs en terme de pari. Si les prémisses d’un bon argument inductif nont vraies, alors vous seriez prêts à pariez que la concluusion est aussi vraie. L’argument aura vous aura donné confiance dans l’exactitude de votre paris, mais - s’agissant d’un pari, après tout - vous accepteriez que la conlusion puisse être fausse et que vous puissiez perdre votre pari.
Comme pour les arguments déductifs, voici queleques phrases pouvant être utilisées pour indiquer que les arguments sont inductifs
indicateurs d’arguments inductifs |
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Il y a de fortes chances que (it is likely that …) |
Il est probable que (it is probable that …) |
[ Il est plausible que (it is plausible that …) |
Voici quelques exemples d'arguments inductifs :
C'est nuageux aujourd'hui, il y a donc une forte probabilité qu'il pleuve aujourd'hui.
La personne la plus goinfre qui est été laissée seule dans la pièce était tante Marie. Il y a des chances que ce soit elle qui est volé la tarte au pommes.
Tous les magiciens que nous avons vus jusqu'ici étaient veufs. On attend donc du prochain qu'il soit veuf.
Pour indiquer qu'un argument est inductif en forme standard, on écrit, “donc, probablement” comme dans :
P1 : Le ciel est nuageux aujourd'hui
Donc, probablement,
C : Il va pleuvoir aujourd'hui
Tout cela amène une nouvelle question : qui sommes-nous pour décider si un argument est déductif ou inductif ?
C'est une question difficile. Une part de la difficuluté vient du fit que la réponse varie avec le contexte. Les mathématiciens n'accepterons que des arguments déductifs, car ils recherchent un certain savoir. Des mathématiciens n'accepterons pas des arguments simplement forts. Ils veulent des arguments déductifs. Mais dans un tribunal, on ne peut pas s'attendre uniquement à des arguments déductifs. Cela serait trop demander et l'on ne serait presque jamais capable de mettre des criminels en prison. Au lieu de ç, les cas ont besoin d'être jugés au-delà d'un doute raisonnable, de façon à ce que l'on ait une grande confiance dans nos conclusions, même si l'on sait que l'on pourrait se tromper. On a besoin de définir le bon équilibre, car l'on ne veut pas qu'il soit trop facile de mettre quelqu'un en prison non plus.
Une partie de la réponse repose aussi dans le principe de charité. L'idée est plutôt simple. La plupart des gens ne sont pas conscients de la distinction entre arguments déductifs et inductifs, et il se peut qu'ils essaient de prouver des choses (déductivement) alors qu'un argument inductifs serait bien plus adapté. Dans ce cas, le principe de charité vous dit de trater les argument comme inductifs.