Dans les trois dernières semaines, nous nous sommes intéressé à des domaines qui en appellent à nos capacités de pensée critique de manière différentes. Dans les deux précédentes semaines nous avons parlé de science et de loi. Cette semaine tournait autour de la morale.
Notre but dans ce cours a été de vous donner les capacités de vous assurer que vous adoptiez des croyances vraies et rejetiez des croyances fausses. Certaines des décisions les plus importantes que nous faisons sont à propos de croyances que nous adoptons, rejetons, ou réévaluons; certaines concernent des croyances morales : croyance en si quelque chose - une situation, une action, une personne - est moralement bien ou mal, bonne ou mauvaise, ou a d’autres qualités morales comme être juste, admirable, ou blâmable.
On commence en distinguant les propositions descriptives, normatives ou morales, et en décrivant la forme d’au moins un argument moral valide, introduisant le grand philosophe des lumières écossaises, David Hume. Un argument valide qui a une conclusion morale doit avoir une prémisse morale.
Nous avons discuté de relativisme - le point de vue qui voudrait que les croyances morales ne soient vraies ou fausse que relativement à des cultures, temps ou personnes (le “c’est peut-être vrai pour vous, mais pas pour moi”) - offrant quelques raisons inductives de penser qu’il est peut probable que cela soit vrai.
Nous avons parlé des théories morales et de la manière en laquelle elles ressemblent et diffèrent des théories scientifiques : les théories morales ne sont pas “juste” des théories - des généralisation vagues, non-testées, des tentatives. Elles sont basée sur des observations répétées, des hypothèses intégrées, des tentatives d’expliquer de larges ensembles de données.Mais les données que les théories scientifiques sont fournies par le monde naturel, et les données que les théories morales tentent d’expliquer sont nos jugements moraux considérés (considered moral judgements); des jugements qui ont, on pourrait dire, survécus aux tests d’une bonne pensée logique et critique.
Et nous avons donné un aperçu d’un bon raisonnement en éthique qui reposait non pas sur quelque chose comme un accès exclusif à une vérité morale mais plutôt sur des standards plus accessibles de raison et d’argumentation, des standards du genre de ceux que l’on pourrait apprendre dans un cours de pensée logique et critique.
Et finalement, nous avons vu que le raisonnement moral est vulnérable aux même obstacles et biais qui peuvent empêcher une bonne pensée critique et logique de manière générale. Notre pensée morale est sujette à l’effet de formulation et au biais de confirmation, et même à des influences comme l’odeur ! Nous avons suggéré que la science peut fournir quelques checks externes sur ces obstacles, et Glen Pettigroce pense que prendre avantage d’un éventail de perspectives peut fournir un check similaire dans un contexte moral.