|<- [[Science and pseudo-science]]|[[Clever Hans - cueing and the observer effect]] ->| ====== Inférence à n’importe quelle vieille explication ====== **On a vu que les scientifiques procèdent souvent par inférence à la meilleure explication : ils infèrent qu’une hypothèse est probablement vraie du fait que, si elle s’avérait correct, elle fournirait la meilleure explication à leurs observations et preuve/indice (//evidence//).** Darwin inféra la vérité de l’hypothèse de la sélection naturelle au fait que cela expliquait ses observations mieux que toute autre alternative. On utilise aussi l’inférence à la meilleure explication dans la vie de tous les jours. Je regarde par la fenêtre un jour d’hiver. L’herbe est blanche. J’infère qu’il fait froid dehors. Un camion chargé de farine pourrait avoir raté un virage et répandu son chargement sur ma pelouse, mais un jour d’hiver où je vis, c’est une explication moins probable que ‘il fait froid dehors. Je vois du givre.’ La conclusion dans ces exemples ne suit pas déductivement ds observations ou évidences. L’explication du camion de farine pourrait être vraie; Les observations de Darwin pourraient s’expliquer pas l’existence d’une divinité malicieuse cherchant à nous tromper (voir l’exemple de Philip Henry Gosse dans la vidéo science et réfutation). ??? les conclusions suivent du fait qu’elles fournisse la meilleure explication aux observations (//Rather the conclusions follow from the fact that they provide the best explanation of the observations.//). Lorsque l’on infère à la meilleure explication, alors, nous avons besoin de montrer que les explications auxquelles nous inférons sont les meilleures disponibles. Les inférences a ‘une quelconque vieille explication’ ne nous donne pas de fondations de confiance sur la véracité de ces explications. Pour des raisons que nous avons déjà vues, nous sommes parfois tentés d’inférer des explications à nos observations qui ne sont //pas// les meilleures disponibles. Pour des raisons telles que : * Plus généralement, les personnes - probablement tout un chacun au moins à un moment - échouent tout simplement a réfléchir avec précaution à quelle explication est la meilleure. Nous sommes attirés par une explication en raison de qui la propose plutôt que parce que cela rend les événements décrits non surprenant et concorde avec le reste des meilleures théories, ou parce que c’est spectaculaire (//striking//) plutôt qu’ennuyeux (//tedious//). * Le biais de confirmation nous pousse à préférer une explication qui confirme nos croyances pré-existantes. Si l’on est déjà sceptique concernant les affirmations de la médecine classique, on acceptera plus facilement une explication sur la disparition de maladies qui excluent ou minorent le rôle de la vaccination. * Il y a une tendance à chercher des explications complexes ou imposantes, pompeuses (//‘grand’//) pour des événements extraordinaires (//grand//): Les personnes trouve cela peu satisfaisant de penser que le président Kennedy puisse avoir été abbatu par un tireur solitaire : sa mort était trop importante pour être expliquée par les actions d’un marginal désoeuvré travaillant seul. Il est parfois suggéré que ces vices et d’autres relatifs expliquent la popularité des théories du complot, théories qui expliquent des événements comme l’assassinat du président Kennedy, les attaques du 11 septembre 2001, les spationautes envoyés sur la lune, par l’existence de complots élaborés par des groupes ou organisations secrètes. Bien sûr, comme des auteurs récents sur les théories du complot l’on pointé, il existe de vrais complots. //Quelqu’un// a conspiré l’attaque des états-unis en 2001, la question est : qui ? Comprendre l’inférence à la meilleure explication, toutefois, rend clair que nous devons demander si une explication qui implique une conspiration (et, le cas échéant, une conspiration de qui), est la //meilleure// explication pour ce que nous observons. Lorsque l’on cherche des explications avec cette perspectives, on doit garder à l’esprit les raisons qui font que l’on peut être tentés de préférer “n’importe qu’elle vieille explication” à la meilleure explication.